Âge, situation de famille et niveau de vie, telles sont les références prises par l’INSEE pour décrire les profils types des propriétaires français. L’étude vient de se réaliser, dont la conclusion est que : deux tiers des propriétaires immobiliers sont issus de la classe moyenne et sont au-delà de la cinquantaine.
Les jeunes propriétaires, toujours sur leur lancée positive avec les conditions de crédits abordables
Selon les résultats de l’étude de l’INSEE, le nombre des jeunes propriétaires occupants (moins de 30 ans) a augmenté de 3,4 % en 5 ans. Sont des jeunes propriétaires les personnes de moins de 30 ans et occupant leur bien. Les résultats de l’étude de l’INSEE placent le taux de progression du nombre de cette génération spécifique à 3,4% sur 5 ans. En cause, ce sont les dispositifs qui facilitent l’accès à la propriété. En effet, ils permettent de bénéficier de taux d’intérêt bas en banque lors du financement du projet immobilier. Plus encore, la mesure s’intéresse aussi à la durée du remboursement qui est largement suffisant selon le revenu de cette catégorie socioprofessionnelle. Les jeunes arrivés récemment dans la vie active seront forcément tentés de placer dans la pierre et devenir propriétaire. Par ailleurs, l’augmentation est aussi en partie donnée par le retour des jeunes qui ont franchi la première étape d’un investissement immobilier, mais qui arrivent encore à refaire un projet du même type. Alors qu’ils ont encore des encours, ils peuvent solliciter le rachat de credits le moins cher qui ouvre une nouvelle fenêtre de financement. Les jeunes arrivent à se fonder un patrimoine immobilier, et par la même, ils se mettent à l’abri d’un découvert bancaire.
La pression fiscale ne donne pas le statut de « fortuné » aux propriétaires
En réalisant une acquisition immobilière, les propriétaires ne sont toutefois pas considérés comme des fortunés, du moins pas les 60% d’entre eux d’après les statistiques. Ces concernés dans l’étude sont en effet des personnes qui ont pu s’accaparer d’une habitation via des crédits « bon marché, ceux qui sont issus des facilités permises par le gouvernement et les institutions financières. Elles sont en majorité des primo-accédants et des ménages à faibles revenus. Ainsi, en tant que contribuable, il y a aura les impôts, en nombre et en volume, qui pèseront sur leur gestion.
Dans ce contexte de pression fiscale, le ministre du Logement Julien De Normandie s’exprime : « Il faut tenir compte des revenus des propriétaires avant d’imaginer de nouvelles taxes. Issus de la classe moyenne, la plupart d’entre eux ont du mal à s’acquitter de tous ces impôts, ayant déjà investi toutes leurs ressources dans l’acquisition de leurs logements ».
Pour finir, l’INSEE, toujours à travers ses études, a réussi à tirer un autre renseignement sur les propriétaires dont 10% seulement d’entre eux possèdent une maison. Par ailleurs, les achats concernent surtout des appartements de type F2 de 41 m² en moyenne. Le prix d’acquisition est constaté à 160 000 euros environ.
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